LE SENAT DIT OUI AUX MAISONS CLOSES

Votée par 65 % des députés en novembre 2008, la "Loi relative aux travailleurs du sexe, et au bien-être" passait hier, lundi 6 avril, devant les sénateurs, pour son adoption définitive.

Acceptée, de justesse, par une majorité de ses "sages", la douce France devrait renouer un peu avec son image, même si les commentaires pendant les débats parlementaires avaient parfois de quoi surprendre, par l'ivresse de langage des moins courtois, voire des plus goujats, cela, uniquement parce que le sujet l'autorise...

Les futurs entrepreneurs du sexe pourront réaliser de nouveaux établissements d'accueil "soft" ou "hard". Les écoles, les hôpitaux et différentes institutions seront néanmoins protégés, d'un périmètre interdit à l'implantation de ces"maisons".

Rien n'est dit, en revanche, de l'usage du tabac: pourra-t-on fumer, ou non, après l'amour ? la loi ne le dit pas (encore...).

Les contrôles sanitaires et administratifs garantiront les prostitué(e)s des pratiques à risques, de mauvais traitements, ainsi que de réseaux esclavagistes. C'est même la nouvelle réponses des pouvoirs publics au trafic d'êtres humains.

En définitive, c'est aux "indépendant(e)s" que le texte de loi apporte -enfin- des réponses concrètes, en mettant en place une couverture sociale et médicale, ainsi que l'accès à un retraite modeste, qui demandera sa revalorisation.

En attendant ce texte était réclamé par les associations. Aurait il été possible sans le coup de pouce, ou de poker, des soutiens à une prostitution organisée, de faire des "révélations", et notamment le outing de soirées échangistes (sans homos, ni blacks, ni beurs), hebdomadaires, d'un ancien ministre des finances ?

Une image que l'on ne devrait plus voir,
la prostitution cesse d'être un délit
et une gêne pour les riverains